LE SOUVENIR QUI LUI ÉTAIT DESTINÉ SERA ENVOYÉ DÈS QUE CELA SERA POSSIBLE. ….
21 mars 1991.-
Mort de Barthélemy Saint-Marc Girardin, beau-frère de Philippe, a la villa Cynthia.
1892.- Selon
M.Rendu, secrétaire général de la Société Médicale des Hôpitaux, Henri se savait atteint et il avait ressenti à plusieurs
reprises les troubles précurseurs d’une affection cardiaque qui commençait à entrer dans la phase d’intolérance.
Sans se faire d’illusions il se préparait à la mort avec calme et sérénité, tout en la croyant comme tous encore éloignée.
Elle lui vint inopinément sous forme d’une attaque congestive qui l’emporta en quelques heures, lui évitant ainsi
les longues souffrances et les infirmités qui le menaçaient. ….
Il est mort le 28 septembre 1892 dans sa villa Cynthia de St.Rafaël (bâtie par
Pierre Aublé).
Jeu.21 fév.1895.-
Mort du Général Raymond Séré de Rivières (né le 20 mai 1815). Voici quelques lignes prises dans un article de L.M. publié
en 1914 ?: Il y dénomme le général le Vauban du XIXè siècle . L’œuvre la plus importante qu’il ait réalisée
est celle du comité de défense dont sur le choix de Thiers il fut le secrétaire et que présidait Mac-Mahon. Il s’agissait
d’organiser la défense de nos frontières ouvertes contre l’invasion d’une Allemagne puissante et toujours
menaçante.
Il met sur pied en quelques mois un projet complet. Le système proposé est entièrement
nouveau : il répond aux conditions de combat, aux exigences des opérations qu’imposent les armes nouvelles, les
masses allemandes, le développement récent des voies ferrées et des routes. Aux places fortes du passé qui entourent les villes,
il substitue des rideaux défensifs ; ce sont des lignes d’ouvrage d’artillerie lourde éloignées de toute
habitation, espacées sur des massifs boisés dont ils augmentent la force naturelle et qu’ils rendent impraticables aux
colonnes et aux convois adverses. Ces rideaux s’étendront de Verdun à Toul sur les Hauts-de-Meuse et d’Épinal
à Belfort sur les Hauts-de-Moselle. ….
Vend.10 mai 1901.- Mort de Henry Bergasse (1821-1901). Henry était le fils aîné de Henry Bergasse père, ce dernier beau-frère de François
Gueneau de Mussy, pour qui les Bergasse avaient été sa seconde famille sinon la première.
Lun.9 sept.1884.- Mort de Henri de Toulouse-Lautrec. Le Collaborateur de Radio Nice-Côte d’azur, M. Robert Sadoul a eu la possibilité
de s’entretenir avec Mle.Séré de Rivières (Aline), cousine d’Henri de T-L, dernier témoin de la vie du grand peintre
et qui a pu recueillir sur lui les souvenirs de sa famille :
MON COUSIN HENRI.- Pourriez-vous d’abord évoquer le visage du père de Toulouse-Lautrec ?
Entré à Saint-Cyr, il avait donné sa démission et consacrait sa vie à la chasse,
chasse à courre et surtout chasse au faucon. Il se promenait dans Albi très souvent avec un faucon sur un poing et de l’autre
main un gigot pour nourrir l’oiseau.
Est-ce qu’il s’occupait de son fils ?
Il l’a complètement délaissé lorsque vers 12 à 13 ans il a commencé à ne
plus grandir et avoir une tête disproportionnée et un corps sans harmonie ; il voulait un Toulouse-Lautrec bien bâti
et qui continue la race.
Et la mère ?
C’était une femme absolument parfaite ; délaissée par son mari elle
s’est consolée avec l’amour total de son fils ; elle l’emmenait dans les stations thermales ;
toutes les eaux de France ont vu Henri et sa mère. On essayait de fortifier ses os très friables ; on espérait le recalcifier
en changeant