Cette histoire de la famille Gueneau de Mussy est un recueil des documents que
j’ai pu réunir sur elle et dont j’ai extrait les passages qui me semblaient intéressants. J’ai classé ces
documents chronologiquement et avec soin pour faciliter des éventuelles révisions.
Cette histoire commence avec les personnes dont j’ai pu obtenir les certificats
de naissance ou de mariage.
La première filiation que nous possédons est l’acte de mariage du 21 avril
1682 de Philibert Gueneau (!661 – 19-10-1724) procureur au baillage d’Auxois et Françoise Varenne.. Sur cet
acte figurent les parents de Philibert : feu Bénigne Gueneau, bourgeois à Époisotte, qui en 1652 épousa Marie Vincenot.
François II Gueneau (16-08-1717 – 1786) petit-fils de Philibert achète
le 30 juin 1749 la Terre et la Seigneurie de Mussy-La-Fosse à la Duchesse de
Luynes en 93.000 livres.
Mussy est un lieu très antique ; selon l’historien Pierre Miquel (Des
Histoires de France, p.43) :
« Vercingétorix (assiégé à Alésia) a confiance dans la solidarité des cités
gauloises. Et de fait, ses émissaires font de la bonne besogne. La plupart des cités lèvent des contingents. Des milliers
d’hommes sont volontaires. Il est vrai que les cavaliers sont relativement peu nombreux, 8000 seulement sur une armée
qui, à en croire César, aurait dû réunir plus de 200.000 combattants. C’est un chef venu du nord Commios, roi des Morins,
qui commanda l’armée de secours. … Enfin l’armée de secours apparaît vers l’ouest, sur la colline
de Mussy-la-Fosse. Elle s’arrête pour se préparer à la bataille et attaquer le lendemain matin. … »
Je ne peux pas m’empêcher de penser que le mariage de Renée de Tournemines
de Coetmur avec le Sieur Delisle mavinault en 1589, dont j’ai une vingtaine de parchemins en vieux français que je n’ai
pas pu déchiffrer et trois lettres du roi Henri III écrites de sa main, qui se trouvaient parmi les papiers de famille de
Papa, n’ait une relation avec notre famille.
L’ÉDIT D’AVRIL 1771 ANNOBLIT DÉFINITIVEMENT LA FAMILLE REPRÉSENTÉE
PAR FRANÇOIS ET PHILIBERT, PETITS-FILS DE PHILIBERT, SECRÉTAIRE DU ROY EN LA CHANCELLERIE DE BESANÇON SUIVANT SES PROVISIONS
DU 3 JUIN 1713.
François IV Gueneau de Mussy (11-06-1774 – le grand-père de mon grand-père)
est la première personne dont j’ai de nombreux antécédents. Son père François III se préoccupa de lui donner une très
bonne éducation. Il l’envoya à Lyon au Grand Collège de la Trinité, des Pères Oratoriens où il resta près de 8 ans (1784
– 1792) ; ce n’était pas facile, il devait le recommander dans les villes de Saulieu et de Chalons où il
devait prendre les différentes voitures publiques pour arriver à Lyon.
Dans une lettre au Père
Courtelon, François III : (Pour sa formation) j’ai été bien content de la manière dont il entend et explique ses auteurs
latins et indépendamment de sa facilité, je vois avec reconnaissance qu’il n’a pas été négligé sur aucun point.
Continuez, vous et tous ces Messieurs, les bontés que vous avez bien voulu avoir pour lui jusqu’à présent ; puisse
t’il toujours s’en rendre digne par sa docilité et son application. C’est l’objet de tous les avis
que j’ai pu lui donner et de mes vœux les plus ardents.
Là, chez les Oratoriens de Lyon, il trouva parmi ses condisciples des jeunes gens
qui devinrent plus tard des hommes considérables : Camille Jordan, les frères Perrier, Ampère, de Gerando, Royer.