2 juillet 1871.-
Oeuvre Internationale, Croix-Rouge, 1870/71. Secours volontaire sur les champs de bataille, dans les ambulances et dans les
hôpitaux. Le Conseil de la Société Française de Secours aux Blessés et Malades des Armées de terre et de mer offre à Monsieur
le Docteur Gueneau de Mussy une Croix de bronze signe de l’oeuvre ainsi que le présent Diplôme, en souvenir de ses services
comme Membre du Comité de la Souscription française à Londres en faveur des Victimes de la guerre en France.
10 mars 1874.-
De Robert d’Orléans, 29 rue Vernet à Philippe, Paris : Invitation à diner ; Philippe est revenu en France
et fait son service militaire.
25/27 septembre 1875.- Du capitaine Levallois, Paris à Robert d’Orléans (le colonel de Philippe), Paris l’informant sur la conduite
de Philippe pendant son service militaire – jointe à une lettre de Robert d’Orléans à Henri : Avec de véritables
qualités, un caractère sympathique et de bonnes résolutions, de Mussy prend difficilement le caractère militaire et l’énergie
qu’il comporte ; il est
parfois trop doux pour employer les mesures de rigueur que son grade comporte et
son amabilité ne peut se résoudre à appliquer la loi. Je dois reconnaître pourtant qu’une amélioration s’est produite
qui prouve la possibilité s’il le veut d’arriver au résultat désirable, d’autant plus qu’il est jeune,
très jeune et qu’à son âge tout est possible.
15 fév.1875.-
M.Gueneau de Mussy (Henri) est promu au grade de Commandeur de l’ordre de Léopold .
23 juin.- FAIRE
PART du mariage d’Odette Gueneau de Mussy avec M.Barthélemy Saint-Marc Girardin, membre du Conseil Général de la Haute-Vienne.
29 AOUT 1880.-
DE HENRI, RANDAN, PUY DE DÔME À RAYMOND SÉRÉ DE RIVIÈRES :
.. JE VOIS TOUT EN ROSE, JE SUIS POSSÉDÉ DE TOUS LES SENTIMENTS
QUI APPARTIENNENT AU BONHEUR, ET AVANT TOUT D’UN PROFOND SENTIMENT DE RECONNAISSANCE POUR TOI, POUR TA FEMME, POUR CETTE
CHARMANTE CRÉATURE QUI VOUS APPARTIENT À TOUS LES DEUX ET QUE VOUS CONSENTEZ À PARTAGER AVEC MON CHER ENFANT .. AU REVOIR CHER AMI, JE M’APERÇOIS QUE
JE NE T’AI PAS DEMANDÉ LA MAIN DE MADEMOISELLE HÉLÈNE ; JE TE LA DEMANDE DONC EN BAISANT RESPECTUEUSEMENT LA MAIN
DE MADAME DE RIVIÈRES ET EN SERRANT LA TIENNE BIEN AFFECTUEUSEMENT.
Mais le général Séré de Rivières ne donna pas son consentement.
Janv/fév.1881.-
Philippe et Hélène sont profondément amoureux.- Dans une de ses lettres à Philippe elle copie le passage d’une lettre
de son oncle, le chanoine de Rivières, un personnage, ami du Pape chez qui elle trouve un grand appui : tu es majeure
et une guérison constatée chez le jeune homme enlève tout obstacle à l’accomplissement de la promesse que les deux jeunes
fiancés se sont faites mutuellement. (Philippe avait été malade pendant plusieurs mois).
17 mai 1881.-
DE RAYMOND SÉRÉ DE RIVIÈRES, PARIS À SA FILLE, L’ESTAGNOL : TU SAIS MA PAUVRE ENFANT LA CAUSE QUI M’A DETERMIMÉ
À M’OPPOSER À TON MARIAGE. J’AI JUGÉ QUE LA CONSTITUTION DE TON FIANCÉ AVAIT ÉTÉ TROP PROFONDÉMENT ALTÉRÉE POUR
QU’ON PUISSE CONSERVER L’ESPOIR DE LE VOIR JAMAIS RETROUVER, AU POINT DE VUE DES GARANTIES QUE DOIT PRÉSENTER
LE MARIAGE, LA PLÉNITUDE DE SA SANTÉ. CETTE CONVICTION N’A PAS ÉTÉ ÉBRANLÉE UN MOMENT DEPUIS ; ET C’EST ELLE
QUI ME FORCE À PERSÉVÉRER
DANS MON REFUS. CETTE DÉTERMINATION M’EST TRÈS PÉNIBLE MAIS ELLE M’EST