HISTOIRE DE LA FAMILLE GUENEAU DE MUSSY Chapitre IV – 26
Cah.62
2006-06
Nous avons tous été réunis le 24, à 19 avec nos grands « petits-enfants » qui avaient retardé leur séjour
de ski pour être en famille. Cela a été une grande joie que je savoure encore. ...
Nous nous réjouissons que Guy ait pu refaire sa vie, tu nous l’apprends et je vais lui envoyer un mot. …
Ene.2004.- Micaela Cousiño Quiñones de León nació en Francia y ha vivido casi toda su vida en Paris. Amante del arte y de la
política, mujer de carácter, culta e inteligente, ella es chilena por parte de su padre. Hace 20 años se casó con Henri d’Orléans,
conde de Paris, descendiente directo del último rey galo. ...
La fiesta de matrimonio de Micaela y Henri se realizó en un castillo
de la región de Bordeaux en 1984. En la foto la feliz pareja, su hijo Alexis y Luis de Mussy.
...
En Paris en 1922 se realizó el matrimonio de Luis Cousiño Sebire y
Antonia Quiñones de León y Bañuelos, padres de Micaela. Sentadas Antonia, María Bañuelos e Isabel Quiñones de León. De pie
Luis, una amiga de la familia y el conde de Suzannet quien fue el padrino.
…
Lun.15 mars.- De Tilo, Augusto Leguía 064 à Alain, 32 rue de Lyon: ... J’ai été très ému en lisant la revue que tu
m’as envoyée : Histoire de Guerre nº 43, janvier 2004 du lieutenant-colonel Henri Ortholan, qui évoque des souvenirs
très chers. ...
Quand j’étais revenu en France, du Chili en septembre 1938, ton père était sur le quai de la gare à Paris quand
nous arrivâmes François et moi et je ressentis « le choc du sang ». Depuis lors et jusqu’à la guerre il fut
pour moi un père-ami, dont la loyauté était la caractéristique. Il m’invitait à déjeuner chaque semaine.
C’était un drapeau pour notre famille. Je me souviens de la réponse qu’il adressa à quelqu’un qui
lui disait : pourquoi aller au front où vous n’êtes pas requis par suite de vos charges de famille – famille
qui a besoin de vous ? Sa réponse fut : plus que de ma personne, ma famille a besoin de mon exemple. …
22 mars.- De Tilo, Santiago à Janine de H, 28 rue Scheffer : ... Ma gentille et bien-aimée nièce Isabelle a bavardé
avec toi et tu lui as exprimé un affectueux souvenir à notre égard ; saches qu’il est bien correspondu aussi par
nous. Que de temps écoulé depuis nos derniers contacts qui remontent à peu près à la date fatidique de juin 1996. Tu te souviendras
peut-être que je t’avais demandé, sans grand succès, les derniers temps de Claude, de te substituer à lui dans ma correspondance
à laquelle il ne pouvait plus me répondre.
Toujours est-il que ce fut un ami incomparable pendant toute une vie : sa compréhension humaine que j’avais
déjà rencontrée chez son père (mon second père), ses qualités littéraires que j’admirais et qui trouvaient en moi un
écho important et surtout sa loyauté d’ami. ...
Et voilà ma chère cousine quelques nouvelles de ton cousin, témoin de ton « pololeo » en 1939 avec Claude
à Biarritz.
P.S. Je t’envoie photocopie de la première lettre de Riri à Tilo du 30 août 1925. Elle est gentille n’est-ce
pas ? Tu vois que notre amitié a duré plus de 70 ans !
Lun.3 mai.- De Janine, Paris à Tilo, Santiago : ... Sais-tu que j’ai reconnu ton écriture sur
l’enveloppe au premier coup d’oeil ! mais quelle surprise cher cousin. Ta lettre est venue me rejoindre à
Biarritz où j’ai passé quelques jours auprès de Nathalie qui s’est installée là-bas à l’année. ...
En ce qui concerne mon métier d’expert auprès des commissaires-priseurs et des tribunaux j’y suis encore
très attachée et reste en activité. Cela m’empêche de me sentir trop seule. Cependant un moment viendra où j’irais
à Biarritz aupès de Nathalie, pour finir mes jours. ...