HISTOIRE DE LA FAMILLE GUENEAU DE MUSSY        Chapitre IV – 05                    2005-06

Jeu.4 janv.1990.- De Jean Solchany, Montréal à Tilo, Augusto Leguía 064 : Cher Tilo,     je t’envoie une petite carte de la grande métropole québécoise  où nous avons passé les fêtes. En dépit de leur « parlure » francophone, les indigènes ont construit un pays qui reste bien loin de la vieille Europe.    …

14 janv.- De Domitille R, Péault à Tilo, Santiago :   ...  Ici   ...  il y a surtout des frênes et des chênes, quelques bois de châtaigners avec fougères et bruyères   ...  Moi je m’y fais aussi bien que ce soit une vie assez érémitique. Il est difficile de faire son trou en province (surtout quand on est en pleine campagne   ...  et pas du pays). Mais toutes les 4 ou 5 semaines nous allons à Paris où nous avons un tout petit pied-à-terre. Ça rétablit l’équilibre !

15 janv.- De Anne de Lestrange, 38 bd.Gouvion St.Cyr à Tilo, Santiago :   ...  Nous avons Thibaut à la maison depuis septembre et jusqu’au mois de juin. Il suit des cours après avoir fait un concours. Béatrice est restée à Saumur avec ses enfants.  ...  Les Antoine sont toujours à Poissy.et sans histoire.  ...  Marie et son mari sont partis au mois de septembre sur un voilier. Ils font le tour de la Méditerranée.  ...  Bertrand et Hélène sont à Paris jusqu’au mois de juin. L’École de Guerre termine ses cours à cette époque. Bertrand est muté à Verdun.    …

18 janv.- De Noëlle, 32 rue de Lyon à Tilo, Santiago :   ...  La rue de Lyon était pleine avec Domitille et Marc et leurs garçons pleins de vie : Antoine 6 ans, Vincent 3 ½ et Rémi 8 mois. Tout va bien pour eux.  ...  Marc est passionné par ce qu’il fait.

Laure et Stanislas étaient là venus de Granville où ils sont installés depuis septembre car Stanislas a eu sa licence de phy-chimie et il enseigne dans un collège religieux. Ils ont presque vue de leurs trois pièces sur le Mt.St.Michel. Laure s’occupe un peu bénévolement de catéchèse et travaux manuels dans le collège de son mari. Ils n’ont pas d’enfants encore bien que le désirant fort.

Béatrice et Yves sont à Djibouti depuis juin. Il a eu grâce à son cabinet d’expertise comptable l’opportunité d’aller passer 9 mois là-bas. Leur fille Camille 2 ans, aura un frère ou une sœur début avril.

Emmanuel continue son engagement de pompier. Il en est à la moitié de 5 ans et fait en ce moment ses classes de caporal, premier barreau de l’échelle. Il a bien mûri et aime son métier.

Alain a laissé le coté gestion des parcs pour un aspect plus commercial et il rebouge pas mal, Montpellier, Toulouse, Marseille, Nantes pour le moment. Et moi la demande d’aide à la prière et de spiritualité ignatienne grandit et notre revue et surtout notre collection d’ouvrages marche bien.    …

Lun.18 mars.- De Claude, 28 rue Scheffer à Tilo, Santiago :   ...  Janine toujours vaillante travaille beaucoup pour l’Hôtel des Ventes. Nathalie a une assez bonne situation et ne déplore pas son célibat tenace. Notre seul espoir pour devenir grands-parents est le ménage d’Axel et Claire. Elle et lui viendront cet été à Biarritz.  ...

En rangeant mes archives j’ai relu avec attendrissement tes lettres et celles de tes adorables parents.    …

Sam.26 janv.1991.- De Noëlle, Paris à Teresita et Tilo, Santiago :   ...  Je réponds avec retard à vos bons voeux car j’ai perdu mon père le 8 janvier à 88 ans après 3 mois de grande présence auprès de lui.    …

Dim.24 fév.- De Tilo, Santiago à Jean et Isabelle, 85 rue Dutot :   ...  Au Chili la nature est assez extraordinaire : depuis le parallèle 17 jusqu’au pôle sud et de 0 à 7000 mt.il y en a pour tous les goûts mais il faut y être sensible. L’arbre dont je t’envoie la photo est un alerce (Cupressoïde FitzRoy) d’un parc national où je n’avais guère de perspective pour le prendre dans son ensemble. L’alerce paraît-il n’existe que dans le sud du Chili où il atteint des âges de 3 à 5000 ans, les plus vieux arbres du monde dit-on. Il pousse très lentement, 1 millimètre par anneau annuel.    …

Vend.26 avr.- De Claude Rémond, Péault à Tilo, Santiago :   ...  Point n’est besoin de revenir sur sa jovialité qui a occulté même pour ses proches la gravité du mal dont elle était atteinte, cette sclérodermie qui n’a été que tardivement diagnostiquée et qui se révèle encore de nos jours incurable. Mais la soudaineté de l’issue fatale a été un rude choc.    …